Être différent des autres ; Oser sa singularité avec Christine !

Lucie Bouchard Auteur

Je te partage ici notre entrevue, nous avons discuté d'où venait l'idée de Voyage Déductible et la scène que j'ai faite de Martin Latulippe de l'AZ...

Bienvenue sur le Podcast Ose ta singularité

Je suis tellement tellement ravie aujourd'hui d'être avec une personne très singulière, très audacieuse, très rayonnante, très admirable que j'adore et qui est Lucie. Donc Lucie bonjour.

Bonjour Christine, merci beaucoup de me recevoir sur ton merveilleux podcast. Oui, avec plaisir. Donc, ici je vais te laisser te présenter pour savoir où tu en es aujourd'hui et puis après je vais te poser plein de questions.

Écoute, me présenter. En fait, j'accompagne les PDG donc les Présidents Directeur Général débordés qui travaillent 50 heures, 60 heures par semaine. Ils travaillent beaucoup trop fort à devenir des P, donc des présidents de leurs entreprises.

De quelle façon on fait ça ? C'est que je leur apprend à développer des départements : département stratégique, de risque, innovation, finances et ainsi de suite qui va faire qu'au bout de la ligne, ils ne seront plus les joueurs de leur équipe mais qu'ils vont devenir les coachs et propriétaires de leurs entreprises. Énorme!

Et en fait, qu'est-ce qu'ils vont faire de tout le temps qui est gagné du coup ?

Ma deuxième entreprise voyage déductible. Donc, j'organise des voyages de groupe où est-ce que ces gens-là peuvent le déduire de leurs entreprises ici au Québec évidemment. Au niveau de l'Europe, ça va me prendre un peu plus d'informations pour être capable de déduire et de comprendre vos règles fiscales mais ça va venir, ça s'en vient parce que le projet est en plein développement.

Et à ce moment-là, les entrepreneurs peuvent voyager tout en ayant les indicateurs de performance de leur entreprise et de savoir en tout temps si leur entreprise va bien et qu'ils n'ont pas à s'inquiéter même s'ils ne sont pas en train de travailler dedans et qu'ils sont à l'autre bout du monde. Donc voilà, c'est ça qu'ils font de leur temps. Ils ont de la liberté pour pouvoir voyager de n'importe où dans le monde.

C'est extraordinaire ! En fait c'est une vision qui est tellement audacieuse justement c'est en gros, développer votre entreprise au bord de la piscine quoi, en gros si je résume c'est un peu ça. Du coup, en haut de l'Himalaya ou ailleurs, ça fait assez rêver.

Et en fait comment t'es venu l'idée justement de créer cette entité sur le voyage ?

Écoute, en fait c'est un développement stratégique c'est ce que j'enseigne à mes clients. Parce que tu vois, quand je dis à mes prospects, tu vas avoir plus de temps, plus d'argent et plus de liberté à faire mes formations, ils ne me croient pas.

Donc moi je me suis dit, je ne passerai pas ma vie à essayer de convaincre les gens que c'est ça que ça donne. Mes clients économisent en 50 et 75% de leur temps je le sais que c'est ça que ça donne. Mais ça ne me tente pas de convaincre les gens, tu comprends ? Donc je me suis dit qu'est-ce qu'ils font mes entrepreneurs qui travaillent beaucoup trop. Et bien ils voyagent.

Et pourquoi j'ai appelé ça voyage déductible ?

Parce que moi, j'ai accompagné mes clients pendant 18 ans dans le domaine financier. 2018, j'ai vendu ma clientèle ce n'est plus ça que je fais aujourd'hui. Mais pendant 18 ans, les gens me demandaient, Lucie, je ne veux pas payer d'impôts, donc trouve-moi des dépenses. J'ai répondu à leurs demandes en disant, mais voyage déductible va devenir une dépense dans ton entreprise à 100%.

Donc, ton voyage, c'est ton entreprise qui va le payer. Pour moi, voyage déductible c'était de rejoindre ma clientèle sans être obligé de la convaincre que l'Académie peut leur donner cette liberté. D'accord et de plus au-delà du voyage donc qui est proposé, je pense que c'est aussi un très bon bien fait pour l'entrepreneur, pour le PDG justement, de devenir Président comme tu disais, d'avoir ce recul nécessaire en fait quand on a trop le nez dans le guidon c'est difficile de prendre des décisions stratégiques.

Et je pense vraiment que le fait de sortir de son environnement quotidien, de prendre de la hauteur, d'aller voir autre chose, fait de réel bénéfices pour son entreprise aussi. Tout à fait parce que tu vois, il y a deux formations que je donne. Parce que moi, ça des cohortes accompagnées. Donc ce ne sont pas des formations en ligne là, c'est vraiment, j'accompagne mes petites cohortes de 10 entrepreneurs tout au long du parcours.

Et dans mes cohortes, il y a un voyage qui est inclus

Il y a deux voyages possibles. Donc, soit celui des partenariats ou celui de comment déléguer en confiance et le travail d'équipe. Pourquoi ces deux formations-là sont données en immersion dans le sud ? Parce qu'effectivement, quand j'enlève mon entrepreneur de son entreprise, il n'y a plus de textos, il n'y a plus d'employés, il n'y a plus de téléphone, il est tout là.

Fait que c'est beau d'avoir une formation mais après ça, c'est qu'il faut l'assimiler. Il faut être capable de la digérer et de se dire, comment je vais la mettre en place cette formation-là. Comment je vais prendre les connaissances que je viens de comprendre et de dire mais dans mon plan d'action cette année, comment je vais faire ça.

Donc le fait d'être en immersion un peu comme, je dirais Christine, tu vas aller apprendre l'anglais, est-ce que tu vas apprendre l'anglais plus rapidement si tu es deux semaines en vacances à quelque part en immersion anglophone que de l'apprendre à 15 minutes par jour avec une formation en ligne.

Évidemment qu'en immersion, tu vas apprendre beaucoup plus rapidement. Donc, c'est la même chose quand je les emmène en immersion en voyage à ce moment-là, ils vont, je te dirais, ils réalisent en trois jours ce que mes autres cohortes ont réalisé en 12 semaines. C'est extraordinaire, c'est vraiment super, j'ai mon chien qui aboie.

Alors moi j'ai plusieurs questions

C'est déjà, quel est le profil des personnes que tu emmènes en voyage et qui ont besoin justement de déconnecter pour grandir et pour, voilà, gérer son entreprise de manière différente. À quel moment on arrive, enfin voilà.

Mais écoute, c'est sûr que ça dépend. On va prendre un indépendant. On va prendre quelqu'un qui travaille seul qui n'a pas d'employés et qui dit, et bien moi je suis à la recherche de clients.

Trouver des clients un par un, ça peut être fastidieux, ça peut être difficile, c'est long. Tandis que trouver un partenaire qui va te donner 10 clients qualifiés, ça va être beaucoup plus payant.

Donc ça veut dire que cette personne-là qui est indépendante, formation partenariat, c'est adressé à elle et aux grandes entreprises. Parce que c'est aussi bon si mon entreprise est en pleine expansion et que je dois trouver des partenaires parce que exemple, je n'ai pas les employés dont j'ai besoin mais peut-être le partenaire a ses employés-là.

Et le partenariat ça peut être non officiel, officiel, ça peut être un partenariat où est-ce qu'on devient associé en partie, complètement. Il y a plusieurs façons de faire des partenaires. Donc à partir du moment qu'on connaît ces façons-là, ça devient plus facile de grandir notre entreprise, qu'on soit indépendant ou qu'on ait une entreprise qui est, ce que moi je dis toujours, trop petite pour être grande, trop grande pour être petite.

Donc ça veut dire que si j'ai besoin de changer de rôle, je ne peux plus être seulement un entrepreneur, je dois devenir un chef d'entreprise. Je dois travailler sur mon entreprise, arrêter d'être le joueur, devenir le coach. À ce moment-là, oui le partenariat devient important mais oui, comment déléguer en confiance, comment travailler en équipe devient encore plus important. Ça dépend de mon entrepreneur où est-ce qu'il est, et c'est quoi sa vision de sa business à court, moyen et long terme en fait. Super, donc tu les accompagnes aussi sur cette vision bien entendu

Fais-nous un petit peu rêver avec les différents voyages que tu peux proposer

Oui en fait, écoute la beauté de la chose c'est que les voyages des gens comme toi, qui ont des communautés puis qui disent écoute moi j'aimerais ça accompagner ma communauté une semaine en voyage à tel endroit. Parce que cet endroit-là c'est un endroit que j'aime et que je pourrais en même temps, on imagine Christine, toi qui fait des, où est-ce qu'on est ensemble pour faire du team building.

Imagine qu'on part avec ta communauté et qu'on s'en va apprendre avec de l'impro comment s'améliorer dans son entreprise pendant une semaine. C'est sûr qu'on va aller beaucoup plus vite, beaucoup plus loin. Puis on va apprendre à connaître Christine aussi d'une autre façon, parce qu'on passe une semaine ensemble.

Donc ça, c'est voyages-là maintenant, ça fait partie de mon offre de dire, comment je peux faire pour t'accompagner Christine et que toi tu t'occupes de ta communauté, que toi tu t'occupes dans ta zone de génie, qui est de faire de l'improvisation et de leur donner la formation. Et que moi j'organise tout le reste.

Donc je vais organiser l'horaire, je vais organiser les communications, je vais organiser les transports, je vais organiser le dernier soir, le bal en blanc où est-ce qu'on est sur le bord de la mer puis qu'on a un chanteur, on a de la musique, on a la boisson et que l'on fête avant de revenir.

Donc tout ça, je le fais en collaboration avec des gens comme toi qui disent, et bien moi, je veux emmener ma communauté et je veux faire ce genre d'événement-là, où est-ce que les gens vont s'en souvenir encore quand ils vont avoir 80 ans. Génial quel projet audacieux! On s'est rencontré, nous, à Paris. Puisqu'on fait partie de la communauté des podcasteurs et des podcasteuses de la gang qui réunit voilà une gang très très active.

Moi j'aimerais aussi que tu me parles de ton podcast

Qu'est-ce qu'on y écoute, voilà le nom de ton podcast, où on te trouve etc. Quand j'ai commencé mon podcast, moi j'ai fait le défi de Marco Bernard comment lancer son podcast. Et puis dans le défi, il nous disait choisissez un nom de votre podcast et qui inclut votre passion.

Donc à l'époque, je n'avais pas l'agence de voyage, j'avais juste accompagné les PDG en P et j'avais choisi le nom Fais voyager ton entreprise. Et je te dirai Christine, pendant un an, je n'ai pas aimé mon nom. Parce que là, je disais, ok aujourd'hui je vous présente Christine qui va venir nous parler de son entreprise. On va voyager avec elle, je ne voyais pas le lien du nom du voyage dans l'histoire.

Et puis aujourd'hui écoute, le nom à tout son sens, Fais voyager ton entreprise. Et aujourd'hui évidemment qu'on parle d'abord de voyage. Quel est le voyage extraordinaire que Christine elle a fait dans sa vie. Et ensuite on parle de l'entrepreneur, de ce qu'il fait. Et en plus, j'accompagne mes entrepreneurs en voyage.

Donc, tu vois, la vie avait amené le nom avant même que je sache à quoi il allait servir ce nom-là. Et puis là, on est en plein au moment d'enregistrer ce podcast, maintenant j'ai sur ma chaîne YouTube Fais voyager ton entreprise, le podcast, où est-ce que là les gens peuvent venir mettre des commentaires, peuvent venir jaser avec moi. Donc je trouve que sur la chaîne YouTube, on a une proximité qu'on a pas sur toutes les autres plateformes malgré que mon podcast c'est toutes les plateformes.

Mais sur ma chaîne YouTube, c'est un endroit supplémentaire pour venir faire des commentaires et jaser avec les gens où est-ce que je leur pose des questions, ils me répondent, ça je trouve ça vraiment le fun.

J'adore vraiment l'interactivité, moi je le fais par des lives ou autre. Mais rien ne remplace justement cette énergie qu'on reçoit, qu'on donne mais qu'on reçoit énormément également.

Lucie, donc on fait aussi partie toutes les deux de l'Académie zéro limite de Martin Latulippe

Oui. Et il me semble avoir entendu que tu étais dernièrement lors du dernier séminaire sur scène. Et moi je veux en savoir plus en fait. C'était une journée extraordinaire et je dois te raconter. Premièrement, moi j'avais été sur l'académie zéro limite à Paris c'est là qu'on s'est rencontré d'ailleurs. Et parce que je suis Martin partout, j'ai fait partie de son groupe VIP et je m'étais dit et bien écoute, quelle belle occasion d'aller à Paris en plus. Je vais faire les trois jours à Martin puis je vais découvrir Paris.

Et quand c'est arrivé, quelques mois plus tard où est-ce que là il faisait son même séminaire mais à Québec, j'ai fait comme, est-ce que je vais à Québec, je l'ai vu à Paris, j'hésitais beaucoup. Je m'étais inscrite, je mettais désinscrite. Puis finalement écoute la veille de l'événement, en me couchant le soir, je dis à mon amoureux, écoute je n'y vais pas. Je l'ai vu à Paris, donc ça va être à peu près le même monde où il y en a qui, exemple, qui sont différents. Mais je verrais demain matin.

Et le lendemain matin, je me suis réveillée à 4 heures du matin parce qu'il faut comprendre que moi je suis à peu près à trois heures de Québec et je me suis réveillée à 4h du matin, je regardais l'heure. Je me suis dit, j'ai le temps de me rendre, donc je vais y aller. J'ai décidé à la dernière minute, j'y vais. Et là je me dis, ok mais je ne resterais pas les trois jours. Je l'ai vu à Paris mais je me suis dit, le dimanche, je ne resterais pas. On m'avait invité à aller souper avec Martin puis j'avais fait comme, et bien non, je dois partir à midi et j'avais annulé.

Et puis finalement mais, je me souviens, là le dimanche, je suis là puis j'ai décidé de rester par pur hasard puis Martin vient me voir trois heures avant le moment où est-ce que je suis allée sur scène. Il m'a regardé et puis dis, est-ce que ça te tente de venir sur scène, il faut comprendre que c'était un de mes plus chers désirs. Que j'avais mis dans l'univers voilà 4 ans. J'avais dit, moi un jour je veux faire la scène de Martin Latulippe.

Quand Martin m'a posé la question

D'instinct, je le regarde, je fais comme, je ne suis pas bien, j'étais en jeans. Et je sais qui va être à côté de moi et je sais que ces filles-là sont super bien habillées, super bien maquillées. Là j'ai fait comme, la Martin il me dit, ce n'est pas grave, on va y aller quand même. Ce n'est pas grave.

Et là, écoute, trois heures plus tard j'étais sur la scène à répondre aux gens et dans ma tête à moi c'était Lucie, vis ce moment-là pour donner le plus possible aux gens. Donc les gens étaient là pour poser des questions puis je me disais comment je peux leur amener de la valeur. Comment je peux, par rapport à mes réponses, leur amener les solutions, et leur donner quelque chose. Mais je me suis amusée Christine comme je ne me suis jamais amusée. J'ai adoré chacune des minutes qui se sont passées à ce moment-là.

Après, à un moment donné, j'ai fait comme, écoute imagine, je vais pouvoir dire ça tout le reste de ma vie, j'ai fait la scène de Martin Latulippe. Pour moi, c'était le kiff de ma vie-là. C'est un rêve que je pensais complètement inaccessible où est-ce que, et bien regarde, la vie s'est occupé à mettre tout en place pour que je puisse le vivre. Et je remercie Martin, je remercie la vie, je remercie d'avoir suivi mon instinct parce que, tu sais, des fois en tant qu'entrepreneur, on fait des choses qu'on n'est pas capable de l'expliquer mentalement, tu sais avec notre logique. Pourquoi on a fait ces choses-là.

Et sache que, les études, on nous donne que 85% des décisions. Les grandes décisions d'un entrepreneur sont pris par l'intuition et non par la raison.

Quand on suit notre instinct on est à la bonne place et on fait la bonne

C'est assez génial, effectivement on était à Paris ensemble et on avait tous très envie, tous et toutes envie de venir sur cette scène immense du Palais des congrès devant 1800 personnes, il y avait une énergie de dingue. Et moi la bascule de cet événement c'est que quelqu'un a dit, si vous n'arrivez pas à venir sur cette scène, créez la vôtre.

Et pareil, le lendemain matin, j'étais réveillée à 5h, j'ai attendu 8h30 pour appeler un théâtre et dire voilà, je vais faire une conférence spectacle alors qu'il n'y avait rien et du coup j'ai pris une première date deux mois plus tard. Et c'est juste génial effectivement, donc d'écouter ses envies et d'aller jusqu'au bout, d'être audacieux. Pour moi l'audace, c'est aussi prendre des décisions qui rendent plus heureux et plus heureuse et quand on t'écoute parler mais effectivement que heureusement que tu y es allée heureusement que tu as dit oui et comme tu dis, tu t'en rappelleras toute ta vie de ce moment-là quoi.

Absolument, ça a été pour moi un moment extraordinaire

Mais c'est drôle parce que tout le temps que je disais, un jour je vais être sur la scène à Martin, je me disais parce que moi quand j'ai beaucoup d'émotion je pleure. Et là je me disais, comment je vais faire pour ne pas pleurer sur la scène. Qu'est-ce que je vais devoir faire, comment je vais devoir me préparer. Là j'essayais de trouver toutes les solutions imaginable pour ne pas pleurer sur la scène. Et là, ça s'est passé tellement rapidement que je n'ai pas eu le temps de penser que j'allais aller sur la scène, mais je n'ai pas pleuré.

Et puis Martin était tellement, mais tellement sweat parce qu'il savait que j'étais mal à l'aise de ne pas être habillée, tu sais d'habitude, je suis toujours très bien habillée. Donc, il savait que, pour moi, je n'avais pas le costume que j'aurais aimé avoir. Donc il a dit aux gens, écoutez, Lucie, elle est un peu gênée d'arriver en jeans mais je dois vous dire que c'est la seule femme qui possède un beau hibou en tatou. Et là j'avais montrer mon tatou à tout le monde. Et tout le monde était parti à rire. Et tout le monde m'avait appelé madame hibou.Je me disais, c'est sûr qu'ils ne me retrouveront pas sur les réseaux sociaux pour madame hibou mais peu importe, on est tous partis à rire quand il m'avait présenté parce qu'il l'a fait pour me mettre à l'aise en fait.

Et au bout de la ligne, mes peurs, qui étaient de dire, comment je vais faire pour ne pas pleurer. Et bien non, j'ai ris, j'ai ris sur la scène, je me suis amusée, c'était léger. Je voulais juste donner de la plus value dans mes réponses. Donc, ça s'est bien passé. Donc se faire confiance aussi, de ne pas écouter nos peurs parce que j'ai eu peur pendant plusieurs années absolument pour un rien. Alors on est vraiment sur ce sujet, on est chez moi, j'allais dire, avoir l'audace et tout ça. On est chez moi parce que moi, elles sont nombreuses et j'en dégomme petit à petit, j'en ai encore plein si j'ouvre la porte, elles sont toutes là. Et je trouve génial aussi de dire, même si on a peur, enfin faisons quand l'envie est plus forte que la peur, faisons-le parce que justement, comment on peut être fier de soi, comment on est juste heureux en fait d'avoir vécu ces moments-là. Comme tu dis jusqu'à ta mort tu t'en rappelleras quoi. Tu l'as fait et c'est extraordinaire. Donc, moi j'ai vraiment envie de, enfin de choses extraordinaires en tout cas. J'accompagne aussi les personnes dans des choses extraordinaires encore plus grand, avoir, voilà, à rire etc. et voilà. C'est vraiment génial je pense qu'il y a une dose d'énergie dans cet interview. Il faut mettre des lunettes anti énergie pour s'en protéger. En tout cas, vous feriez mieux d'être prêt à avoir grand parce que moi aussi je dis toujours, l'être humain pense beaucoup trop petit.

Quand je leur fais faire leurs cibles de vie extraordinaire

Ce que les gens m'écrivent comme cible, je leur dis, ce n'est pas encore assez grand, ce n'est pas encore extraordinaire, ce n'est que le début de ce que tu peux avoir. Pense encore plus, pense encore mieux parce que ce que tu vas écrire, c'est ce que tu vas obtenir.

Donc, qu'est-ce que tu veux vraiment. Et puis là, les gens me regardent, ils font, tu es sûre Lucie ? Oui parce que les gens que j'accompagne, c'est ça qu'ils obtiennent. Donc qu'est-ce que tu veux toi, d'extraordinaire.

Puis, ne mets pas de limite de dire, oui mais ça, ce n'est pas mal le plus que je peux avoir. Non, tu peux avoir plus que ça mais tu ne le sais pas. Donc des gens comme toi Christine, qui accompagnent ces gens-là à faire réaliser ça, que tout est possible. Et je le dis toujours, tout est possible, puis tu vois, il y a une personne là-bas à Québec qui s'occupe des VIP, qui s'occupe des gens qui sont aux alentours de Martin, s'assurer qu'ils ont une bouteille d'eau, que le micro est bien installé et tout ça et qui s'appelle Manon.

Et Manon, je l'ai rencontré quelques jours après pour être exact je l'ai rencontré quatre jours après, dans un autre événement. Puis Manon qui me dit, et bien tiens, notre vedette qui était sur la scène. C'est là que j'ai dit à Manon, écoute je vais faire ça toute ma vie, je suis tellement contente.

Et Manon qui m'a regardé a dit, tu sais, tu as changé ma vie cette journée-là. J'ai réalisé plein de choses. En fait, elle aussi venait de réaliser que, peut-être la prochaine fois ça serait elle. Elle pouvait être là. Elle n'avait juste pas pensé que c'était possible pour elle. Elle n'avait juste pas rêvé, imaginé, visualisé. Mais si elle se met à le visualiser demain matin. Ça pourrait arriver non ? Ça pourrait être elle la prochaine qui va être sur la scène tu comprends ? Donc, quand on voit plus grand, c'est tellement extraordinaire, et ça donne comme tu dis, ça donne une fréquence, libre à une autre fréquence.

Et cette fréquence-là, elle est entendue par les gens qui vibrent dans la même fréquence et c'est ça qui fait aussi que ça arrive. Parce qu'on a les bonnes personnes alentours de nous, parce que, on dit toujours, mais c'est le hasard. Et bien non, ce n'est pas le hasard, c'est des actions, c'est de la visualisation, c'est le fait d'y croire. Parce qu'on y croit, parce qu'on le voit, l'inconscient il se dit que c'est possible parce qu'on l'a mis dans notre champs de vision. Et c'est ça qui devient possible. Non mais c'est clair, je suis tellement d'accord avec toi.

Et moi j'ai un exemple

C'est on a tellement éduqué notre fils dans tout est possible qu'il fait des choses juste extraordinaires sans s'en rendre compte, tellement c'est naturel. Et du style, il a fait trois ans une langue vivante. Là il rentre en première, il dit non mais moi je ne veux plus cette langue vivante parce que je m'ennuie dedans et j'en veux une autre, qu'il n'a jamais fait, qu'il a commencé cet été. Lucie, il est allé voir le directeur et il a eu l'accord pour changer de langue vivante et tout ça quoi.

Je trouve ça extraordinaire, je n'ai pas posé de questions, il a dit, et bien moi j'aime ça, je préfère ça, donc je veux faire ça. Et on est dans l'éducation nationale, ça va être long. Non, il est allé. Et il fait plein de choses comme ça et du coup c'est vraiment génial.

Et deuxième exemple aussi

Tu vois, quand j'ai pris justement ma date de conférence, je me suis dit même s'il n'y a personne ce jour-là. Mais tout ce chemin-là, tout ce bonheur de mettre en place un truc qui te fait jubiler et tout ça, qui est audacieux. Et bien en fait, même s'il n'y avait personne, même si la conférence avait été un quoi que ce soit je m'en fous, parce que j'aurais tellement vécu dans une, effectivement, une énergie de dingue.

Et puis voilà, donc, osons, soyons audacieux et audacieuses clairement quoi, clairement. Christine ça a été un franc succès ton évènement. En plus de t'être amusé, tu as aidé les gens à comprendre qu'être audacieux va les amener à avoir quelque chose d'extraordinaire. Puis imaginons-nous à 80 ans en train de se bercer sur notre chaise. Parce qu'on ne peut plus voyager, puis que tout ce qui nous reste c'est nos souvenirs. Quel souvenir on veut qui reste. Ce sont ces souvenirs-là, les souvenirs où est-ce qu'on a pris notre audace et qu'on a dit, et si c'était possible. J'adore!

Pour terminer Lucie

Est-ce que tu as envie de, soit de nous raconter un moment où justement, tu as été très, encore plus audacieuse. Est-ce que c'est possible ? Je ne sais pas, où est ton curseur, soit le mot de la fin j'allais dire qu'est-ce que tu conseillerais aux personnes qui nous écoutent qui ne sont pas avec des yeux d'éblouissement personnel en fait, qui se dévalorisent, ou qui n'osent pas affirmer qui ils ou elles sont. Et du coup, qu'est-ce que tu as envie de dire à ces personnes-là.

En fait, en 2018, il faut comprendre que je suis une des meilleurs dans ma carrière en finances. Je suis dans les 400 premières conseillères sur 2500. Je suis dans le top de où est-ce que je peux être autant financièrement 800 clients, ça roule. Et à ce moment-là, je décide que je vends mon entreprise, je décide de change de carrière. Et puis changer de carrière, ça implique que les gens arrêtent de me voir d'une façon pour me voir d'une autre façon. Donc, ça demande énormément d'effort.

Ce n'est plus la même clientèle, ce n'est plus les mêmes clients. Tu n'as plus de crédibilité. Tu commences à zéro dans quelque chose de nouveau. Et les peurs, les peurs de dire mais mon dieu. Et puis tout le monde me disait, et bien voyons, qu'est-ce que tu fais là. Ça n'a pas de sens, je veux dire tu étais au top, tu es la meilleure, je ne comprends pas. Pourquoi tu veux lâcher ça. Mais il y avait plein de facteurs qui faisaient qu'à ce moment-là je me disais, l'entreprise elle s'en va à une place que je ne veux pas aller. J'ai 800 clients, je ne suis capable de les servir tout seul.

Je ne suis pas capable de trouver un associé parce qu'il me trouve tout fou. Il regarde mon agenda puis ils font comme, bon on n'est pas capable de faire un agenda comme ça, ça n'a pas de sens. Donc, il y avait plein de raisons qui ont fait qu'à travers les années, ça faisait déjà trois ans que je me posais la question. Et à chaque année, il y avait des choses qui s'ajoutaient, qui venaient confirmer en fait que je n'étais plus à ma place.

Et là j'avais le choix

J'avais le choix de prendre le chemin facile de dire, on va prendre le choix facile, on va rester. Puis quand on prend les choix facile et bien, Guillaume Dulude qui était justement sur la scène de Martin Latulipe, qui nous expliquait, dans la vie on a des Y. Et quand on prend le chemin Y de droite, le chemin facile, on prend toujours les chemins faciles, on revient exactement au point de départ. Ça veut dire qu'il n'y a rien qui change. Les chemins faciles nous amènent toujours au même endroit. Il n'y a rien qui change, on est malheureux, on ne change pas. On choisit le facile.

Mais quand on prend le Y de gauche, le Y de gauche, il est constamment coupé. Donc ça veut dire qu'il est constamment en choix de Y. Et quand on fait ce chemin-là, ce n'est pas facile. Les peurs sont là, on ne sait pas ce qui va arriver, on se lance dans le vide, on ose faire quelque chose. Les gens nous disent, et bien non, ça n'a pas de bon sens, ne fais pas ça, ne quitte pas ton salaire, n'essaie pas ça. D'un coup, ça marcherait ? D'un coup, tu serais heureux.

Puis souvent, c'est les discours des autres qui vont faire qu'on ne le fera pas. Parce que c'est eux, on cherche l'approbation, on va chercher l'approbation de nos proches, on va chercher l'approbation de notre conjoint ou conjointe.

Ils ne peuvent pas comprendre

Ils ne peuvent pas comprendre à quel point tu es malheureux dans le chemin facile, à quel point tu n'es plus à ta place dans ce chemin facile. Puis, à quel point tu dois changer si tu veux être heureux dans la vie. Ils ne peuvent pas comprendre. Donc n'essaie pas d'aller chercher l'approbation. Suis ton intuition puis entoure-toi de gens qui comme toi, vont croire en ton projet. Et comme toi, ils vont dire, moi aussi j'ai sauté dans le vide, moi aussi j'ai trouvé ça difficile mais regarde où je suis rendue aujourd'hui, regarde ce que j'ai été capable de faire aujourd'hui. Puis regarde comment je suis heureuse aujourd'hui.

Et il y en a des groupes comme ça, tes groupes à toi Christine, mes groupes à moi, le fait qu'on est ensemble, ce n'est pas pour un rien parce que c'est ça qu'on recherche. On recherche les bonnes personnes qui vont nous encourager et non pas les personnes qui vont nous décourager. Mais c'est normal que les gens qui nous entourent ne comprennent pas et ne savent pas comment nous encourager parce qu'ils ont toujours été dans le chemin facile. C'est une très belle très belle conclusion effectivement, je suis vraiment d'accord avec toi, déjà la première des choses pour y croire, c'est croire soi-même mais aussi s'entourer c'est ce que tu dis.

C'est vraiment s'entourer du bon environnement et c'est effectivement rejoindre des groupes, des Mastermind, des groupes de coaching, des choses comme ça. C'est trouver sa communauté. Tu vois nous avec le podcast je trouve qu'on se tire vers le haut, toujours présente pour les autres et c'est aussi pour ça qu'on continue etc.

Donc trouvez effectivement votre communauté et surtout croyez en vos rêves. C'est juste extraordinaire de croire à un rêve et de se lever le matin en disant, moi j'ai envie de transmettre ça et comme tu dis c'est mon rocking chair, j'aurais envie de me rappeler de ça, de ce que j'ai laissé aussi.

Christine, il y a quelqu'un qui m'a dit une phrase dernièrement, ne laisse pas la parole des autres éteindre la tienne. C'est très joli. Et j'ai trouvé ça tellement vrai, tellement réel et c'est difficile de trouver les personnes qui vont te pousser vers le haut et qui vont t'encourager. Donc si tu es avec des personnes qui vont avoir tendance à ne pas comprendre pourquoi tu fais ces choix-là, à ne pas comprendre que tu es malheureux, à ne pas comprendre que tu dois prendre un autre chemin. Entoure-toi de personnes qui vont comprendre parce qu'il y en a plein. Il y en a plein de personnes qui ont fait le chemin avant toi et qui vont t'aider, que ce soit des mentors, que ce soit des stratèges, que ce soit des Christine de ce monde qui vont t'accompagner pour te montrer comment aller plus vite, ne pas faire les chemins difficiles et d'atteindre ton objectif le plus rapidement possible. Tout est possible!

Je resterai sur cette conclusion, tout est possible

Merci, tu en as un exemple. Donc, merci mille fois de cet échange. Je te dis à bientôt et du coup je mettrai bien entendu les liens pour pouvoir te suivre, pour récupérer toute cette énergie que ce soit à travers ton podcast, à travers ton site etc., pour pouvoir continuer à te suivre avec grand plaisir. Merci Christine de m'avoir reçu, merci à tes auditeurs de nous avoir écoutés jusqu'à la fin. Et nous aussi on continue de te suivre parce que tu as quelque chose d'important de faire croire aux gens que l'audace amène le bonheur, puis le bonheur c'est ça qu'on recherche tous dans la vie. Merci de faire ce que tu fais. Merci beaucoup Lucie, à très vite, à bientôt. Au revoir!

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